La RT 2012, actuellement en vigueur, a permis de faire baisser les consommations d’énergie maximale à 50 kWh/m²/an. Seuls les bâtiments collectifs d’habitation neufs disposent d’une dérogation et peuvent consommer jusqu’à 57,5 kWh/m²/an jusqu’au 31 décembre 2019. Un défi que les professionnels du bâtiment ont su relever en améliorant la qualité des enveloppes, l’isolation, l’étanchéité, la performance des équipements embarqués et en intégrant des énergies renouvelables.

La RE 2020 (appelée Réglementation Environnementale RE 2020) remplacera la RT 2012 et s’appliquera à tous les bâtiments neufs, en imposant de nouveaux standards dans le secteur de la construction de logements. La RE 2020 vise à généraliser la construction de bâtiments à énergie passive et positive. Il ne s’agira pas seulement de construire des bâtiments « basse consommation », mais aussi de réaliser des constructions « à énergie positive ». Cela signifie que l’édifice devra produire davantage d’énergie qu’il n’en consommera. Cette nouvelle réglementation thermique va plus loin que la RT 2012, en instaurant le recours à des énergies renouvelables.

Les bâtiments à énergie passive et positive

Les bâtiments à énergie passive (BEPAS) :

Le Bâtiment à Energie Passive repose sur un concept de construction très basse consommation. C’est-à-dire, que la chaleur dégagée à l’intérieur de la construction (êtres vivants, appareils électriques) et celle apportée par l’extérieur (ensoleillement) suffisent à répondre aux besoins de chauffage.

Ce type de bâtiment à énergie passive, détient ainsi un avantage considérable en termes d’économies d’énergie. Pour l’été, veillez toutefois à ne pas trop exposer votre habitat au soleil afin d’éviter les risques de surchauffe.

La norme Bâtiment à Energie Passive (BEPAS) fixe :

• Le besoin maximal en énergie pour le chauffage à 15 kWh/m² par an
• La consommation maximale totale en énergie à 120 kWh/m² par an

Pour construire un bâtiment passif, il est important de respecter 5 règles de base :

• Une très bonne isolation
• Des fenêtres de qualité
• L’orientation au sud
• Une excellente ventilation
• Des gains d’énergie

Les bâtiments à énergie positive (BEPOS) :

Les BEPOS sont des bâtiments à énergie positive, c’est-à-dire qu’ils produisent plus d’énergie qu’ils n’en n’ont besoin pour fonctionner :

Pour construire un bâtiment à énergie positive, il est important de respecter les caractéristiques suivantes :

• La sobriété énergétique
• La production d’énergies renouvelables
• Les équipements performants
• La faible empreinte carbone

La RE 2020, destinée à déterminer la limite maximale de consommation énergétique pour les constructions neuves, va imposer les bâtiments à énergie positive dès 2020.

Les solutions ELCO :

• Découvrez le système de micro-cogénération ELCO
• Découvrez les chaudières gaz à condensation ELCO

Les solutions ELCO permettront au bâtiment de respecter les exigences de cette nouvelle réglementation, en 2020, dans le cadre du Plan du Bâtiment Durable.

Les températures ont commencé à baisser mais le chauffage collectif dans le bâtiment n’est toujours pas mis en route. Beaucoup d’occupants s’interrogent sur la date d’allumage du chauffage et souhaitent l’allumer le plus tôt possible.

Quand allumer le chauffage collectif de l’immeuble ?

Il n’existe pas de période obligatoire pour allumer le chauffage à cause des températures qui changent au fur et à mesure des années. La date d’allumage du chauffage est en principe fixée par le conseil syndical. Le chauffagiste et le syndic seront dans l’obligation de respecter les dates prévues dans le contrat.

En revanche, la loi prévoit une température maximale et minimale de chauffage dans les appartements. Il est interdit de chauffer son logement à plus de 19°C.

2 chaudières R3400 installées en cascade dans une résidence à Boulogne

Peut-on allumer le chauffage avant la date fixée ?

Dans certains cas, le chauffage collectif peut être remis en route avant la date de mise en service. Il est toutefois nécessaire que cela soit prévu au contrat avec le chauffagiste.

Il faut donc pouvoir laisser la possibilité de modifier les dates en fonction de la température extérieure.

Si les températures constatées dans les appartements sont inférieures à 19°C pendant plusieurs jours, les occupants de l’immeuble (propriétaires ou locataires) peuvent demander à mettre en service le chauffage plus tôt que la date prévue. Le conseil saisit alors le syndic pour qu’il contacte le chauffagiste.

Il est important de préciser que la décision finale revient au syndic. Si la mise en route du chauffage collectif de l’immeuble en dehors de la période prévue entraîne un surcoût et n’entre pas en compte dans le contrat réalisé avec le chauffagiste, le syndic peut alors refuser la demande.

Dans ce cas-là, la seule solution n’est autre que d’attendre l’arrivée de la période fixée ou de s’équiper d’un chauffage d’appoint.